«On n'apprend jamais trop tôt que les corbillards ne sont pas faits seulement pour les gens d'à côté; que n'avoir mal nulle part est une aubaine à savourer; que les tartines tombent normalement du côté du beurre. Ce dernier point pose même problème au-delà de la physique. Un juif de mes amis me disait s'en être ouvert à son rabbin. Ayant médité un instant, ce dernier répondit: "Mon fils, es-tu sûr de tartiner le beurre du bon côté?"
Reste qu'un pessimiste n'a jamais que de bonnes surprises.»
Lucien Jerphagnon, De l'amour, de la mort, de Dieu... (Le Livre de Poche no33104).
Actualité de Ferrante Ferranti sur Bordeaux :
- Jusqu'au 13 décembre 2015 : exposition «Itinerrances» à La Base sous-marine qui propose 150 clichés qui retracent les voyages du photographe Ferrante Ferranti au Japon, en Syrie, en Bolivie, au Pérou, en Sicile, en Inde, en Éthiopie ou au Brésil.
- Mardi 13 octobre 2015, 18h30 : conférence « La Rome secrète et les lieux piranésiens » à l'Institut Cervantes, 57 cours de l'Intendance.
- Mercredi 18 novembre 2015, 18h30 : rencontre à la librairie La Machine à Lire, 8 Place du Parlement.
- Vendredi 20 novembre 2015, 17h00 : conférence «Ecriture de lumière» au Forum Montesquieu à l'occasion de l'exposition « Hikari : Regards croisés sur le Japon » au Musée d'Aquitaine (du 21.11 au 20.12.2015) : Ferrante Ferranti commentera ses photographies qu’il considère comme une écriture de Lumière pour répondre à cette question Comment écrire et composer avec la lumière ?
Présentation du Mérignac Photgraphic Festival :
Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Ferrante Ferranti prend sa première photographie à l’âgede dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer. Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse, qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque.
Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».
Ensemble ils ont publié, entre autres : Le radeau de la Gorgone (Grasset, 1988) ; La perle et le croissant (Plon/Terre Humaine, 1995) ; Palerme et la Sicile (Stock, 1998) ; Le Voyage d’Italie (Plon, 1999) ; Mère Méditerranée (Grasset, 2000) ; Syrie (Stock, 2002) ; Sicile, Naples et Sibéries (Imprimerie Nationale, 2006, 2011 et 2013).
Il est l’auteur de Lire la photographie (éditions Bréal, 2002) et de L’esprit des ruines (Editions du Chêne, 2005) et coauteur de Les pierres vivantes, Lybie, Les Ancêtres liés aux étoiles, Imaginaires des ruines, Baroque catalan, Les empreintes du sacré, Itinerrances, Voyage en Algérie antique. Ses images ont illustré des textes de Giovanni Careri, Andrei Makine, Patrick Straumann, Jean-Yves Leloup, Sashi Taroor.
Poétique des ruines, conférence du 28 octobre 2008