[34 | 376] Liasse II > GF, p. 171. | « Cette secte se fortifie par ses ennemis plus que par ses amis, car la faiblesse de l’homme paraît bien davantage en ceux qui ne la connaissent pas qu’en ceux qui la connaissent. » |
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[34 | 376] Liasse II > GF, p. 171. | « Cette secte se fortifie par ses ennemis plus que par ses amis, car la faiblesse de l’homme paraît bien davantage en ceux qui ne la connaissent pas qu’en ceux qui la connaissent. » |
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[35 | 117] Liasse II > GF, p. 80-81. | « Talon de soulier. – “Oh ! que cela est bien tourné ! Que voilà un habile ouvrier ! Que ce soldat est hardi !” Voilà la source de nos inclinations, et du choix des conditions. “Que celui-là boit bien ! que celui-là boit [81] peu” : voilà ce qui fait les gens sobres et ivrognes, soldats, poltrons, etc. » |
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[36 | 164] Liasse II > GF, p. 96. | « Qui ne voit pas la vanité du monde est bien vain lui-même. Aussi qui ne la voit, excepté de jeunes gens qui sont tous dans le bruit, dans le divertissement, et dans la pensée de l’avenir ? Mais ôtez leur divertissement, vous les verrez se sécher d’ennui. Ils sentent alors leur néant sans le connaître ; car c’est bien être malheureux que d’être dans une tristesse insupportable, aussitôt qu’on est réduit à se considérer, et à n’en être point diverti. » |
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[37 | 158] Liasse II > GF, p. 94. | « Métiers. – La douceur de la gloire est si grande qu’à quelque objet qu’on l’attache, même à la mort, on l’aime. » |
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[38 | 71] Liasse II > GF, p. 51. | « Trop et trop peu de vin. Ne lui en donnez pas : il ne peut trouver la vérité. Donnez-lui en trop : de même. » |
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[39 | 141] Liasse II > GF, p. 90. | « Les hommes s’occupent à suivre une balle et un lièvre : c’est le plaisir même des rois. » |
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[40 | 134] Liasse II > GF, p. 83. | « Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux ! » |
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[41 | 69] Liasse II > GF, p. 51. | « Deux infinis, milieu. |
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[42 | 207] Liasse II > GF, p. 114. | « Combien de royaumes nous ignorent ! » |
• François Mauriac fait référence à trois reprises au moins à cette pensée en l'applicant au(x) monde(s) du roman et des auteurs.
cf. 19 mai 1960, On n'est jamais sûr de rien avec la télévision, p. 117.
cf. Bloc-note V, p. 335.
cf. correspondance à Jacques Rivière, p. 30.
• Charles-Augustin Sainte-Beuve :
« Élevons un peu notre pensée. Qu'est-ce que le désir de la gloire chez les hommes, à bord de cette terre qui vogue dans l'espace infini où elle naufragera un jour ? Il me semble voir à bord d'un gros vaisseau destiné au naufrage, ou plutôt dont le naufrage est continuel et déjà commencé, de nombreux passagers desquels pas un n'arrivera, et dont les premiers morts ont un désir insensé d'occuper la mémoire des survivants, de ceux qui vont bientôt disparaître et s'abîmer à leur tour. Il est vrai qu'à le voir de près, le vaisseau est immense, que les passagers d'un pont ne connaissent pas ceux d'un autre pont, et que la poupe ignore la proue ; cela fait l'illusion d'un monde. Il est vrai encore qu'en même temps qu'on meurt en un coin du vaisseau, on danse, on se marie, on fête les naissances tout à côté, et que l'équipage se reproduit et ne diminue pas. Mais, qu'importe ? il n'est pas moins voué tout entier à un seul et même terme. Nul ne sortira de cette masse flottante pour aller porter son nom ni celui de ses semblables sur les rivages inconnus, sur les continents et les îles sans nombre qui étoilent le merveilleux azur. Tout se passe entre soi et à huis-clos. Est-ce la peine ? - J'ai fait la paraphrase, mais Pascal a rendu d'un mot cette pensée : Combien de royaumes nous ignorent ! »
[43 | 136] Liasse II > GF, p. 83. | « Peu de chose nous console parce que peu de chose nous afflige. » |
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