[87 | 307] Liasse V > GF, p. 149. | « Le chancelier est grave et revêtu d’ornements, car son poste est faux ; et non le roi : il a la force, il n’a que faire de l’imagination. Les juges, médecins, etc., n’ont que l’imagination. » |
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[87 | 307] Liasse V > GF, p. 149. | « Le chancelier est grave et revêtu d’ornements, car son poste est faux ; et non le roi : il a la force, il n’a que faire de l’imagination. Les juges, médecins, etc., n’ont que l’imagination. » |
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[88 | 302] Liasse V > GF, p. 147. | « ... C’est l’effet de la force, non de la coutume ; car ceux qui sont capables d’inventer sont rares*. Les plus forts en nombre ne veulent que suivre, et refusent la gloire à ces inventeurs qui la cherchent par leurs inventions ; et s’ils s’obstinent à la vouloir obtenir, et mépriser ceux qui n’inventent pas, les autres leur donneront des noms ridicules, leur donneraient des coups de bâtons. Qu’on ne se pique donc pas de cette subtilité, ou qu’on se contente en soi-même. » |
*/ Pascal est l'inventeur de la « machine d'arithmétique » ([B340], GF, p. 106 ; la pascaline), qu'il conçoît à l'âge de 19 ans (!) pour aider son père (commissaire pour l'impôt) dans ses calculs.
Pascaline, signé par Pascal (1642)
Musée des Arts et Métiers
[89 | 315] Liasse V > GF, p. 151. | « Raison des effets. |
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[90 | 337] Liasse V > GF, p. 160. | « Raison des effets. |
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[91 | 336] Liasse V > GF, p. 160. | « Raison des effets. |
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[92 | 335] Liasse V > GF, p.159-160 . | « Raison des effets. |
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[93 | 328] Liasse V > GF,p.156. | « Raison des effets. Renversement continuel du pour au contre. Mais il faut détruire maintenant cette dernière proposition, et montrer qu’il demeure toujours vrai que le peuple est vain, quoique ces opinions soient saines ; parce qu’il n’en sent pas la vérité où elle est, et que, la mettant où elle n’est pas, ses opinions sont toujours très fausses et très malsaines. » |
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[94 | 313] Liasse V > GF,p.150-151. | « Opinions du peuple saines. |
*/ Dans ces réflexion sur les guerres civiles et sur les changements politiques, on sent l'influence de Montaigne, Essai, III, 9 : « Non par opinion mais en vérité, l'excellente et meilleure police est à chacune nation celle sous laquelle elle s'est maintenue. Sa forme et commodité essentielle dépend de l'usage. Nous nous déplaisons volontiers de la condition présente. Mais je tiens pourtant que d'aller désirant le commandement de peu en un Etat populaire, ou en la monarchie une autre espèce de gouvernement, c'est vice et folie... Rien ne presse un Etat que l'innovation : le changement donne seul forme à l'injustice et à la tyrannie. Quand quelque pièce se démanche, on peut l'étayer : on peut s'opposer à ce que l'altération et corruption naturelle à toutes choses ne nous éloigne trop de nos commencements et principes. Mais d'entreprendre à refondre une si grande masse et à changer les fondements d'un si grand bâtiment, c'est à faire à ceux qui pour décrasser effacent, qui veulent amender les défauts particuliers par une confusion universelle et guérir les maladies par la mort. » Il faut aussi rappeler que Pascal a vécu la Fronde : il se trouvait à Paris le 2 juillet 1652, lors des combats du faubourg Saint-Antoine qui opposèrent les partisans de Condé à ceux de Turenne.
[95 | 316] Liasse V >GF, p.151-152. | « Opinions du peuple saines. |
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[96 | 329] Liasse V > GF, p. 157. | « Raison des effets. |
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