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  • : Blog de la PTSI-A du lycée Gustave Eiffel (Bordeaux) : autour du cours de physique chimie, et bien au-delà...
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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:21

[22 | 367]

Liasse II

> GF, p. 168.

« La puissance des mouches : elles gagnent des batailles, empêchent notre âme d’agir, mangent notre corps. » 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:20

[25 | 308]

Liasse II

> GF, p. 149.

« La coutume de voir les rois accompagnés de gardes, de tambours, d’officiers et de toutes les choses qui ploient la machine vers le respect et la terreur fait que leur visage, quand il est quelquefois seul et sans ses accompagnements imprime dans leurs sujets le respect et la terreur parce qu’on ne sépare point dans la pensée leurs personnes d’avec leurs suites qu’on y voit d’ordinaire jointes. Et le monde qui ne sait pas que cet effet vient de cette coutume, croit qu’il vient d’une force naturelle. Et de là viennent ces mots : le caractère de la divinité est empreint sur son visage, etc... » 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:20

[24 | 127]

Liasse II

> GF, p. 82.

« Condition de l’homme : inconstance, ennui, inquiétude. » 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:19

[28  | 436]

Liasse II

> GF, p. 198.

« Faiblesse.
Toutes les occupations des hommes sont à avoir du bien et ils ne sauraient avoir de titre pour montrer qu’ils le possèdent par justice, car ils n’ont que la fantaisie des hommes, ni force pour le posséder sûrement. Il en est de même de la science. Car la maladie l’ôte. Nous sommes incapables et de vrai et de bien. »
 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:19

[27 | 354]

Liasse II

> GF, p. 164.

« La nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues.
La fièvre a ses frissons et ses ardeurs. Et le froid montre aussi bien la grandeur de l’ardeur de la fièvre que le chaud même.
Les inventions des hommes de siècle en siècle vont de même, la bonté et la malice du monde en général en est de même : plerumque gratae principibus vices*. »
 

 

*/ Note de lecture sur Montaigne, Essais, II, 12 : « Ce sont délices aux princes, c'est leur fête, de se pouvoir quelquefois travestir et démettre à la façon de vivre basse et populaire. » La citation latine vient d'Horace (Odes, III, 29, v.13), via Montaigne (Essais, I, 42) : « Les changements plaisent souvent aux princes. » (Montaigne a substitué "aux princes", principibus, à "aux riches", divitibus).

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:19

[26 | 330]

Liasse II

> GF, p. 157.

« La puissance des rois est fondée sur la raison et sur la folie du peuple, et bien plus sur la folie. La plus grande et importante chose du monde a pour fondement la faiblesse. Et ce fondement est admirablement sûr ; car il n’y a rien de plus [sûr] que cela, que le peuple sera faible. Ce qui est fondé sur la saine raison est bien mal fondé, comme l’estime de la sagesse. » 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:18

[29  | 156]

Liasse II

> GF, p. .

« Ferox gens nullam esse vitam sine armis rati*. Ils aiment mieux la mort que la paix, les autres aiment mieux la mort que la guerre.
Toute opinion peut être préférable à la vie, dont l’amour paraît si fort et si naturel. »
 

 

*/ = Tite-Live, XXXIV, 17 (à propos des Espagnols) : « Peuple brutal, qui pense qu'il n'y a pas de vie sans guerre. » (cité par Montaigne, Essai, I, 40).

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 07:58

[31  | 149]

Liasse II

> GF, p. 93.

« Les villes par où on passe on ne se soucie pas d’y être estimé. Mais quand on y doit demeurer un peu de temps on s’en soucie. Combien de temps faut-il ? Un temps proportionné à notre durée vaine et chétive. » 

 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 07:58

[30  | 320]

Liasse II

> GF, p. 152.

« On ne choisit pas pour gouverner un vaisseau celui des voyageurs qui est de la meilleure maison. » 

 

Cf. Platon, à propos du défaut principal de l'oligarchie (système de gouvernement de quelques personnes, une élite de citoyens, propriétaires fortunés) : « Pense seulement en effet à ce qui se passerait si on choisissait les pilotes de navires de cette manière, en fonction de la valur de leurs avoirs, et si le pauvre, fût-il plus expert dans l'art du pilotage, ne pouvait jamais être admissible... »  (République, VIII, 6, 551b-551c)
Les éditions des Pensées (cf. Brunschvicg 320 ; GF, p. 152-153) donnent, depuis celle de Posper Faugère (1844), une version plus développée de ce texte au fragment  [L977|B320|S786]  : « Les choses du monde les plus déraisonnables deviennent les plus raisonnables à cause du dérèglement des hommes. Qu'y a-t-il de moins raisonnable que de choisir, pour gouverner un État, le premier fils d'une reine? L'on ne choisit pas pour gouverner un bateau celui des voyageurs qui est de meilleure maison. Cette loi serait ridicule et injuste ; mais parce qu'ils le sont et le seront toujours, elle devient raisonnable et juste, car qui choisira-t-on? Le plus vertueux et le plus habile? Nous voilà incontinent aux mains, chacun prétend être ce plus vertueux et ce plus habile. Attachons donc cette qualité à quelque chose d'incontestable. C'est le fils aîné du roi ; cela est net, il n'y a point de dispute. La raison ne peut mieux faire car la guerre civile est le plus grand des maux. »  Ce fragment est conservé dans les Portefeuilles Vallant. Vallant, médecin de la marquise de Sablé et proche de la famille Périer, gravitait autour du groupe qui préparait, après la mort de Pascal, la publication des Pensées. D'où la présence dans ses papiers de cette pièce, qui semble avoir été rédigée par Nicole à partir des fragments [L30|B320|S64|LG28] et [L94|B313|S128|LG87] en vue de l'édition dite de Port-Royal qui ne l'a pas retenu.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 07:57

[34  | 376]

Liasse II

> GF, p. 171.

« Cette secte se fortifie par ses ennemis plus que par ses amis, car la faiblesse de l’homme paraît bien davantage en ceux qui ne la connaissent pas qu’en ceux qui la connaissent. » 

 

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