[74 | 454] Liasse III > GF, p. 203. | « Injustice. Job et Salomon. » |
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[74 | 454] Liasse III > GF, p. 203. | « Injustice. Job et Salomon. » |
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[73 | 110] Liasse III > GF, p. 79. | « Le sentiment de la fausseté des plaisirs présents, et l’ignorance de la vanité des plaisirs absents cause l’inconstance. » |
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[75 | 389] Liasse III > GF, p. 174. | « L’ecclésiaste montre que l’homme sans Dieu est dans l’ignorance de tout, et dans un malheur inévitable. Car c’est être malheureux que de vouloir et ne pouvoir. Or il veut être heureux, et assuré de quelque vérité. Et cependant il ne peut ni savoir ni ne désirer point de savoir. Il ne peut même douter. » |
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[76 | 73] Liasse III > GF, p. 59-61. | « [Mais peut-être que ce sujet passe la portée de la raison. Examinons donc ses inventions sur les choses de sa force. S’il y a quelque chose où son intérêt propre ait dû la faire appliquer de son plus sérieux c’est à la [60] recherche de son souverain bien. Voyons donc où ces âmes fortes et clairvoyantes l’ont placé. Et si elles en sont d’accord. [394. |
*/ Virgile, Géorgiques, II, 489 = « Heureux celui qui a pu connaître les causes de la nature. »
**/ Horace, Epîtres, I, VI, 1 = « Ne s'étonner de rien est la seule chiose qui puisse donner le bonheur et le conserver. »
***/ Cicéron, Tusculanes, I, 11 (d'après Montaigne, Essais, II, 12) = « Harum sententiarum quae vera sit, deus aliquis viderit ; De ces opinions, à quelque dieu de juger quelle est la vraie »
[80 | 317] Liasse V > GF, p. 152. | « Le respect est : “Incommodez-vous.” Cela est vain en apparence, mais très juste ; car c’est dire : “Je m’incommoderais bien si vous en aviez besoin, puisque je le fais bien sans que cela vous serve.” Outre que le respect est pour distinguer les Grands : or, si le respect était d’être en fauteuil, on respecterait tout le monde, et ainsi on ne distinguerait pas. Mais, étant incommodé, on distingue fort bien. » |
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[83 | 327] Liasse V > GF, p. 156. | « Le monde juge bien des choses, car il est dans l’ignorance naturelle, qui est le vrai siège de l’homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis ; mais c’est une ignorance savante qui se connaît. Ceux d’entre deux qui sont sortis de l’ignorance naturelle, et n’ont pu arriver à l’autre, ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux-là troublent le monde, et jugent mal de tout. Le peuple et les habiles composent le train du monde ; ceux-là le méprisent et sont méprisés. Ils jugent mal de toutes choses, et le monde en juge bien. » |
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[82 | 271] Liasse V > GF, p. 136. | « La sagesse nous envoie à l’enfance : Nisi efficiamini sicut parvuli*. » |
*/ = Matthieu, XVIII, v. 3 (parole de Jésus) : « [Si vous ne vous convertissez pas et] si vous ne vous rendez pas semblables aux petits enfants, [vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux]. »
[81 | 299] Liasse V > GF,p.146-147. | « Les seules règles universelles sont les lois du pays aux choses ordinaires, et la pluralité aux autres. D’où vient cela ? De la force qui y est. Et de là vient que [147] les rois, qui ont la force d’ailleurs [= qui disposent de la force par ailleurs], ne suivent pas la pluralité de leurs ministres. |
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[84 | 79] Liasse V > GF, p. 62. | « [Descartes. |
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[87 | 307] Liasse V > GF, p. 149. | « Le chancelier est grave et revêtu d’ornements, car son poste est faux ; et non le roi : il a la force, il n’a que faire de l’imagination. Les juges, médecins, etc., n’ont que l’imagination. » |
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